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Faire équipe pour la persévérance scolaire!
Pour assurer la réussite scolaire, les jeunes et leurs parents doivent faire équipe.
Voici de l’information sur une foule de sujets liés à la réussite scolaire et aux différentes étapes de vie des jeunes, allant de la préparation à l’école jusqu’à l’orientation professionnelle.
Quand on est parent, c’est pour la vie! Pour aider votre enfant à persévérer jusqu’à l’obtention d’un diplôme, en tant que père ou mère, vous pouvez l’accompagner, l’encadrer et l’encourager, qu’il ait 2 ou 22 ans.
Voici quelques gestes pour encourager les enfants à persévérer jusqu’à l’obtention d’un diplôme ou d’une qualification :
- Donner le goût de lire et d’apprendre à ses enfants, dès leur plus jeune âge;
- Préparer adéquatement ses enfants à vivre leur entrée à la maternelle avec le Guide du passage à la maternelle;
- Conserver le lien d’attachement, poser des questions et servir de modèle;
- S’engager dans la vie scolaire de ses enfants;
- Fournir un bon encadrement pour les devoirs et les leçons;
- Encourager l’effort, indépendamment des résultats. Il existe mille façons d’encourager un enfant;
- Offrir du soutien lors de périodes difficiles;
- Favoriser l’autonomie sans délaisser la supervision parentale;
- Surveiller la fatigue liée à une surcharge de travail ou d’activités;
- Aider ses enfants à identifier leurs forces et à se projeter dans l’avenir;
- Valoriser l’éducation et l’obtention d’un diplôme;
- Porter fièrement le ruban de la persévérance scolaire.
Passage à la maternelle
Le passage à la maternelle est un moment marquant dans la vie d’un enfant qui englobe plusieurs grands changements : un nouvel environnement, la connaissance de nouveaux adultes, un nouveau cercle social de référence, de nouvelles règles de vie, etc. La façon dont l’enfant s’adaptera à ces changements peut influencer sa persévérance scolaire. Pour que votre enfant soit apte et ouvert aux apprentissages, il doit avoir atteint la maturité scolaire dès son entrée à la maternelle. Il suffit parfois de jeux et d’actions simples pour permettre à votre enfant de commencer son parcours scolaire en toute confiance.
Consultez le guide Le passage à la maternelle pour une transition harmonieuse pour connaître les conditions gagnantes et les pistes d’actions pour accompagner votre enfant. Référez-vous également à la boîte à outils, dans laquelle vous trouverez de nombreux conseils et des suggestions d’activités adaptées à l’éveil à la lecture et à l’écriture des tout-petits.
Entrée au secondaire
L’adolescent qui entre au secondaire traverse, en plus de changements d’ordre scolaire, une période de développement où son corps, son humeur et sa vie sociale subissent de profondes transformations qui peuvent provoquer de l’insécurité et de l’inconfort.
Parallèlement à ces transformations physiologiques et psychologiques, l’école secondaire entraîne dans son sillon de nouveaux défis, mais aussi de nouvelles inquiétudes. L’adolescent est confronté à un nouveau milieu où se retrouvent beaucoup plus d’élèves et d’enseignants, ainsi qu’un grand nombre de matières à assimiler. La période d’adaptation au secondaire peut être longue et s’échelonner parfois sur toute la première année.
Voici quelques trucs pour mieux comprendre son enfant et faciliter le passage du primaire au secondaire:
- Maintenez ou améliorez votre communication. Soyez à l’écoute de l’enfant, de ses besoins et de ses idées. Utilisez l’humour, sans moquerie, pour créer un bon climat ou alléger l’ambiance lorsque les choses se corsent. Faites preuve d’ouverture et allez vers votre adolescent;
- Démontrez de l’intérêt pour ses études. Même s’il vieillit et devient plus indépendant, votre adolescent a toujours besoin de sentir votre soutien et d’entendre vos encouragements. Le fait d’arrêter de lui dispenser soutien et encouragement pourrait être interprété par votre jeune comme un désintéressement de votre part. Il pourrait alors être tenté de négliger ses études;
- Continuez de lui affirmer combien l’école est importante à vos yeux. Il y a plusieurs façons de le faire : participer à la vie scolaire en vous rendant aux réunions prévues à l’école, assister aux concerts, joutes sportives et galas auxquels votre jeune participe et continuer d’encadrer les travaux scolaires;
- Surveillez les signes de stress intense et d’anxiété.
Études postsecondaires
Le passage du secondaire aux études postsecondaires est très différent d’un étudiant à l’autre. Il s’agit d’une période de changement où l’autonomie prend toute sa place. Cette nouvelle aventure comporte des questionnements personnels et professionnels, mais également des expériences et des découvertes enrichissantes. C’est souvent aussi durant cette période que l’étudiant commencera à occuper un emploi, parallèlement à ses études.
Repérer les locaux ou autres lieux importants, participer aux activités ou groupes sociaux et avoir recours à l’aide pédagogique individuelle, à un conseiller d’orientation ou à tout autre service disponible au cégep sont des astuces qui aideront à faciliter ce passage.
Découvrez le contenu sur la conciliation études-travail sur notre site Web.
Enfin, il est désormais possible de compléter des études universitaires dans Lanaudière; des formations gagnantes axées sur les besoins des organisations du territoire y sont offertes. Plus besoin de quitter sa région pour se donner les moyens de ses ambitions!
Découvrez également ce contenu :
- Admission au Cégep régional de Lanaudière – Joliette
- Admission au Cégep régional de Lanaudière – L’Assomption
- Admission au Cégep régional de Lanaudière – Terrebonne
- Centre régional universitaire de Lanaudière
- Développer une méthode de travail
- Programmes offerts au cégep
- Quelle est la différence entre le secondaire et le cégep?
- Rêver son avenir dans la région de Lanaudière
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- Témoignages d’étudiants portant sur la transition du secondaire au collégial
Documents utiles
Le passage à la maternelle pour une transition harmonieuse
ConsulterEn contexte scolaire, la complicité est fondée sur la réussite des enfants. Comme le but de la complicité consiste à permettre au jeune de constater que ses parents et ses enseignants forment une équipe à l’égard de sa réussite scolaire, il est primordial de faire preuve d’écoute, d’attention et d’ouverture.
Gardant en mémoire que c’est votre enfant qui bénéficie de la complicité établie entre vous et ses enseignants, voici quelques pistes pour établir une telle complicité :
- Appuyer les actions quotidiennes des enseignants;
- Entretenir, dans le calme et le respect, un dialogue constructif avec les enseignants;
- Échanger avec les enseignants l’information relative à la santé, aux loisirs, aux forces, aux difficultés, etc., de votre enfant;
- Répondre aux invitations lancées par les enseignants, par exemple en assistant aux rencontres de début d’année;
- Faire part aux enseignants des inquiétudes face aux difficultés de l’enfant;
- Soutenir les enseignants dans la réalisation de projets de classe ou d’école;
- Montrer aux enseignants que leur investissement dans la réussite de l’enfant est apprécié;
- Répondre rapidement aux demandes des enseignants;
- Écouter les points de vue des enseignants. L’écoute est à la base du dialogue;
- S’impliquer dans la recherche de solutions avec les enseignants;
- Respecter les engagements pris auprès des enseignants;
- Rester ouvert aux invitations et aux discussions;
- Accepter d’investir du temps pour établir un lien de confiance avec les enseignants;
- Parler en bien des enseignants et de l’école à votre enfant.
Réalisés de façon régulière, les devoirs et leçons apprennent à votre enfant la constance et la persévérance. Pour vous, les devoirs et leçons sont une façon de suivre l’évolution de votre enfant et de déceler ses difficultés. Ils sont un pont entre l’école et la famille.
Durée des devoirs et des leçons
Aux cycles primaires, 20 à 60 minutes consacrées quotidiennement à l’étude et à la réalisation des devoirs suffisent.
Au secondaire, comme le nombre de matières à l’étude est plus élevé qu’au primaire, il est normal que le temps d’étude quotidien le soit également. Un adolescent devrait consacrer en moyenne plus d’une heure par jour à l’étude et à la réalisation des travaux scolaires.
La place du parent dans les leçons
Au premier cycle du primaire, il est nécessaire que vous participiez activement à la réalisation des devoirs et leçons. Vous pouvez ainsi demander à votre enfant d’épeler ou d’écrire ses mots de vocabulaire, ses complémentaires, etc. Attention cependant de ne pas faire tout le travail pour lui; votre enfant doit trouver les réponses par lui-même. En laissant à votre enfant la responsabilité de demander un complément d’information à son enseignant, vous permettez à ce dernier d’avoir une bonne idée de la compréhension de votre enfant. De cette façon, vous transmettez des méthodes d’étude à votre enfant.
À partir du deuxième cycle du primaire, votre enfant a besoin de personnaliser ses méthodes d’étude et d’acquérir de l’autonomie dans ses apprentissages. Vous pouvez donc graduellement diminuer votre participation à l’étude. La capacité de votre enfant à lire et à comprendre les consignes est un bon indicateur du moment où vous pouvez lui laisser davantage d’autonomie pour les devoirs et leçons.
Trucs pour faciliter la période des devoirs et leçons
Établir une routine : le fait de déterminer en début d’année l’endroit et l’heure pour réaliser les devoirs et leçons permet de faciliter la planification de votre horaire familial et de créer une routine que votre enfant conservera durant toutes ses études.
Responsabiliser l’enfant face aux études : votre enfant a la responsabilité d’apporter tout le matériel dont il a besoin pour étudier; c’est son travail d’élève.
L’aider à développer sa concentration: le manque d’activité physique, d’encadrement et de sommeil, le bruit et la surconsommation télévisuelle peuvent provoquer des difficultés de concentration chez l’enfant. Pour l’aider à développer sa concentration, suggérez-lui des activités qui demandent patience et persévérance, par exemple des jeux de société, des jeux de construction (LEGO), des mots croisés et des casse-têtes.
Des stratégies différentes pour des jeunes différents
Chaque enfant apprend à son rythme, à sa façon. Pour aider votre enfant à développer des stratégies qui lui sont propres, tentez de déterminer s’il est visuel, auditif ou kinesthésique.
- Traits de personnalité du visuel : il mémorise facilement une image, un visage. Il aime bien lire les instructions d’un nouveau jeu. Stratégies à privilégier : utiliser des fiches personnelles, schémas, graphiques et résumés.
- Traits de personnalité de l’auditif : il mémorise facilement un air, les paroles d’une chanson. Il préfère entendre les instructions d’un nouveau jeu. Stratégies à privilégier : lire à voix haute, mettre les formules à retenir en rythme sur l’air d’une chanson connue ou utiliser un enregistreur vocal.
- Traits de personnalité du kinesthésique : il mémorise facilement des mouvements de danse; il a besoin de bouger. Stratégies à privilégier : étudier avec des amis (en faisant preuve de rigueur, il va sans dire), surligner les notions importantes avec des couleurs vives, manipuler des réglettes, visualiser les problèmes à résoudre.
Votre enfant a probablement un sens prédominant, mais il utilise quand même des stratégies associées aux trois types de personnalités. Il apparaît d’ailleurs que l’on retient seulement 10 % des notions étudiées avec une simple lecture. Lorsqu’on utilise des méthodes issues des trois types de personnalités, ce sont plutôt 90 % des notions étudiées qui sont retenues.
Chaque jeune a besoin de vivre des succès, même minimes, pour alimenter sa motivation. C’est d’autant plus vrai chez les élèves vivant avec un handicap ou des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA). La réussite scolaire est souvent un défi de taille pour ces jeunes, pour qui l’obtention d’une qualification peut parfois sembler irréalisable.
Démystifier les troubles d’apprentissage
Voici un portrait de quelques-uns des troubles d’apprentissage affectant les enfants. Selon l’Association québécoise des troubles d’apprentissage (AQETA), ces troubles touchent 10 à 15 % de la population et ne sont liés ni à une déficience intellectuelle ni à une perturbation affective. Ils peuvent se manifester par des retards de développement ou des difficultés sur les plans :
- Du langage;
- De l’attention;
- De la mémoire;
- De la motricité;
- De l’organisation.
Le trouble d’apprentissage est permanent et résistant à l’intervention, c’est-à-dire que même après plusieurs tentatives d’interventions ciblées, les difficultés persistent. S’il est difficile d’établir la cause exacte d’un trouble d’apprentissage, il est certain, dans tous les cas, que les parents n’en sont pas responsables. Le dépistage en bas âge permet de développer des stratégies qui aideront l’enfant à surmonter ses difficultés et à augmenter ses chances de réussir à l’école.
Parmi ces troubles, les plus fréquents sont :
La dysphasie
La dysphasie est un trouble du langage qui affecte la parole. Il est d’origine neurologique, c’est-à-dire qu’il touche le système nerveux de l’enfant et n’a rien à voir avec une déficience intellectuelle ou une faible intelligence. Les enfants dysphasiques ont une ouïe et un quotient intellectuel normaux, mais présentent tout de même diverses difficultés de langage. Ces difficultés se manifestent habituellement dans la compréhension et le développement du langage.
La dyslexie-dysorthographie
La dyslexie est un trouble du langage écrit; elle peut affecter l’élève dans le décodage et la compréhension des mots. On associe souvent la dyslexie à la dysorthographie, trouble de l’écriture.
La dyscalculie
La dyscalculie est un trouble de l’apprentissage des nombres et du calcul d’origine neurologique, c’est-à-dire qu’il touche le système nerveux de l’enfant et n’a rien à voir avec une déficience intellectuelle ou une faible intelligence. L’enfant qui en souffre a une difficulté marquée lorsque vient le temps de reconnaître ou de reproduire les nombres, de faire des calculs, de résoudre des opérations mathématiques simples et de mémoriser les tables d’addition, de soustraction, de multiplication et de division.
Le déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)
Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble de santé mentale qui se manifeste par un faible niveau d’attention ou des comportements d’hyperactivité et d’impulsivité plus fréquents et plus sévères que ceux habituellement observés chez les personnes du même groupe d’âge. Chez la personne atteinte d’un TDAH, les zones du cerveau qui sont responsables de l’attention, du sens de l’organisation et du contrôle des mouvements ont une anatomie ou un fonctionnement différents de ceux d’une personne non atteinte. Dans la plupart des cas, le TDAH perdure à l’âge adulte.
Les conséquences du TDAH sont autant de bonnes raisons de privilégier un dépistage et une intervention précoces (et attention : intervenir ne veut pas toujours dire donner un médicament). Le traitement doit faire appel à des professionnels de divers secteurs (santé physique, santé mentale et éducation) et être suivi à long terme pour donner des résultats satisfaisants. Chez l’enfant d’âge scolaire, l’emphase doit être mise sur la lecture et l’écriture pour maximiser les chances de réussite à l’école. Rappelons que les élèves souffrant d’un TDAH non traité sont plus vulnérables au décrochage scolaire.
Les troubles envahissants du développement (TED)
Les troubles envahissants du développement (TED) touchent le système nerveux de l’enfant et ne sont ni une déficience intellectuelle ni un problème de santé mentale. On identifie cinq types de TED :
- L’autisme;
- Le TED non spécifié;
- Le syndrome d’Asperger;
- Le désordre désintégratif de l’enfance;
- Le syndrome de Rett.
En cas de doute ou d’inquiétude, parlez à l’enseignant de votre enfant ou à l’orthopédagogue de l’école; ils ont à cœur le bien-être de votre enfant et sauront vous référer aux bonnes personnes.
Consultez les liens utiles pour découvrir les organismes qui œuvrent auprès des EHDAA.
L’intimidation regroupe des gestes violents qui se répètent souvent à l’égard d’une personne. On inclut dans cette définition les paroles blessantes, le rejet ou l’exclusion, les coups ou les bousculades prémédités, de même que des rumeurs ou déclarations mensongères à l’égard d’autrui. Il est important de distinguer une simple querelle entre enfants de l’intimidation. Cette dernière est caractérisée par le caractère répétitif et constant des gestes posés.
Les conséquences de l’intimidation et du taxage sont malheureusement nombreuses, tant pour la victime que pour les témoins ou pour celui qui commet le geste violent. Une jeune victime d’intimidation ou de taxage peut se sentir humiliée et déprimée; elle peut vivre de l’anxiété et avoir peur dans certaines situations. Elle a de la difficulté à se concentrer sur son travail scolaire, évite certains endroits et désire s’absenter de l’école. L’intimidation peut causer des dommages psychologiques pouvant mener au décrochage scolaire, à la dépression et même, dans certains cas, au suicide.
Découvrez les ressources et organismes qui peuvent vous venir en aide dans notre section « Liens utiles ».
Les parents peuvent jouer un rôle pour nourrir les aspirations scolaires et professionnelles de leur enfant, et ce dialogue peut débuter tôt dans la vie de l’enfant.
Voici quelques pistes pour accompagner son enfant à différents moments de sa vie :
- Être à l’écoute de ses rêves et aspirations;
- Lorsqu’il est petit, faire des liens entre la profession visée et la formation requise (p. ex. « Pour devenir mécanicien, tu devras suivre un cours de mécanique », « Pour être médecin, tu devras aller à l’université pour étudier la biologie », etc.);
- Au besoin, lui rappeler que même si un individu de son entourage réussit bien sans avoir obtenu de diplôme ou de qualification, l’avenir est peu reluisant pour les décrocheurs;
- L’inciter à prendre part à des activités qui l’aideront à développer ses intérêts, ses talents et ses aptitudes. Les activités sportives, le théâtre, l’improvisation, les activités scientifiques, le cours Gardiens avertis, les leçons de musique et une foule d’autres activités permettent aux jeunes de développer leurs goûts et de mieux se connaître;
- L’aider à en apprendre davantage sur la profession visée; si possible, le mettre en contact avec quelqu’un qui exerce cette profession ou visiter des entreprises avec lui;
- L’encourager à se fixer des objectifs réalistes et stimulants, et le soutenir dans l’atteinte de ces objectifs.
Le jeune et l’orientation professionnelle
Si, pour plusieurs jeunes, l’avenir se trace sans difficulté, pour d’autres qui se connaissent peut-être moins bien, choisir une profession est un véritable casse-tête.
Pour apprendre à mieux se connaître, un jeune peut :
- Discuter de ses points forts et de ses points faibles avec quelqu’un en qui il a confiance, comme ses parents, ses grands-parents, son employeur, un ami, etc.;
- Recourir aux services d’un conseiller en orientation à l’école, d’un intervenant du Service d’accueil, de référence, de conseil et d’accompagnement (les commissions scolaires des Samares et des Affluents en sont dotées) ou de l’aide pédagogique individuelle au cégep. Ces intervenants sont formés pour répondre aux questions concernant l’orientation et le choix d’un programme d’études;
- Visiter le site moimonavenir.com pour explorer des métiers, mieux se connaître, se créer un rêve d’avenir ou l’alimenter.
La plupart des jeunes qui ont un travail rémunéré réussissent à l’école. De nombreuses études démontrent que les résultats scolaires des étudiants qui occupent un emploi ne sont pas nécessairement plus faibles que ceux des étudiants sans emploi. Cependant, il existe un risque accru d’être en difficulté scolaire ou d’abandonner ses études pour les étudiants qui travaillent si leur emploi les empêche de consacrer le temps nécessaire à leurs travaux scolaires, s’ils s’absentent de leurs cours à cause de leur emploi, s’ils prolongent la durée de leurs études pour concilier études et travail, etc.
Conserver l’équilibre en conciliant études, travail et vie sociale n’est pas toujours de tout repos. Le site Internet jeconcilie.com est un outil très utile; il aidera l’étudiant à y voir clair et à obtenir rapidement un aperçu de sa situation. Il comprend aussi bon nombre de suggestions et d’outils pratiques sur la études-travail.
De plus, le programme de certification OSER-JEUNES mis en place par le CREVALE met en valeur les employeurs qui offrent des conditions favorables à leurs employés étudiants. Découvrez la liste et les coordonnées de ces employeurs dans le bottin.
Pour en apprendre davantage sur les divers aspects des études postsecondaires, consultez la documentation et les ressources suivantes :
- Cégep régional de Lanaudière;
- Centre régional universitaire de Lanaudière;
- Moi, mon avenir;
- Conciliation études-travail;
- Ressources pour les élèves HDAA.
Le temps où on ne fréquentait l’école que lorsqu’on était jeune et qu’on la quittait définitivement pour aller travailler est révolu. Il est de plus en plus fréquent que les adultes retournent aux études pour réorienter leur carrière ou après avoir perdu leur emploi. Le retour aux études peut s’avérer un grand défi pour les étudiants parents, principalement pour ceux qui ont de jeunes enfants.
Voici quelques conseils pour les adultes qui retournent sur les bancs d’école :
- Consulter un conseiller d’orientation; ce professionnel du choix de carrière est là pour aider la personne désireuse d’entreprendre une démarche de scolarisation à mieux connaître ses forces, ses faiblesses et ses intérêts afin de faire le meilleur choix possible;
- S’informer sur le transport en commun dans la région avec la CRT de Lanaudière. La Commission scolaire des Samares permet également aux élèves adultes d’utiliser le transport scolaire; ils doivent cependant payer pour ce service et satisfaire à certains critères. Pour plus d’information, voici le numéro de téléphone à composer : 450 758-3529;
- Boucler son budget durant les études peut représenter un casse-tête. L’Aide financière aux études Québec et le centre local d’emploi sont deux ressources importantes à cet égard;
- Certaines institutions financières offrent des produits financiers conçus spécialement pour les étudiants. L’ACEF Lanaudière, quant à elle, offre des ateliers sur la saine gestion du budget, de même que diverses publications sur le sujet.